8000 € pour avoir l’eau
Monsieur et Madame D. font construire leur pavillon. Ils demandent à Suez de le raccorder au réseau de distribution d’eau.
Suez leur renvoie un devis supérieur à 8000 €, car il faut creuser le trottoir sur 15 m, le point d’arrivée de l’eau n’étant pas situé en face du terrain. Malgré plusieurs courriers à Suez, à la mairie, au département et à la région, personne ne veut prendre en charge le coût de ce raccordement.
Ils adhèrent alors à l’UFC, et nous apportent leur dossier.
Après étude du dossier avec nos juristes, une lettre de l’UFC au président du syndicat de distribution d’eau a suffi pour que, quelques mois après, cette facture soit intégralement prise en charge par la commune.
Alain T.
La réduction s’appliquait bien sans restriction
M. G. reçoit sur son téléphone portable une publicité de Go Sport qui lui propose 30 % sur le produit de son choix. Cela tombe à pic, car il veut s’acheter une table de ping-pong.
Il se rend dans le magasin Go Sport le plus proche et en ressort très déçu après moult discussions : le modèle de son choix n’est pas éligible à la réduction (bien qu’il n’y ait aucune restriction indiquée à cette réduction) et les 3 autres modèles sur lequel il se rabat sont tous en rupture de stock.
Il constate alors que dans les magasins alentours les modèles qui l’intéressent existent bel et bien et ne sont pas en rupture.
Fort de cet argument, il retourne à son magasin pour essayer d’obtenir la réduction sur le modèle qu’il intéresse : peine perdue, il se heurte à un directeur inflexible.
Il adhère alors à l’UFC – Que choisir de Créteil et sa Région et nous fournit les copies d’écran qu’il avait imprimées.
Une simple lettre de signalement de notre part à la chaîne Go Sport et notre adhérent a reçu un courrier à en-tête de la chaine l’assurant qu’il peut retourner à son magasin « favori » et qu’il aura satisfaction. Il a pu acheter la table qu’il voulait avec la réduction qui lui était proposée (et la grimace du directeur en sus).
La publicité mensongère et les pratiques commerciales trompeuses sont punies d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 300 000 €.
Alain T.