Alitalia se fait tirer l’oreille !
Madame A., du Perreux, a été victime d’un retard de 1 h 25 sur un vol Bari-Rome qui lui a fait manquer la correspondance pour Paris.
Après une attente de 4 h 15, notre adhérente a pu trouver une place pour un retour à Roissy à 23:00, soit 3 heures et 45 minutes plus tard que l’heure prévue.
Pour être indemnisée, elle écrit à Alitalia, mais la compagnie répond négativement.
Mme A. nous confie son dossier ; nous relançons par courrier Alitalia et nous signalons son refus d’indemniser à la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC).
Nous nous appuyons sur le règlement européen N°261/2004, articles 6 et 7, et l’arrêt C-402/07 du 19 novembre 2009 de la Cour de Justice européenne qui permettent à Mme A. d’être indemnisée de 400 €.
La DGAC transmet notre réclamation à l’Ente nazionale per l’Aviazione civile, l’équivalent italien de la DGAC, pour faire respecter le règlement. Quatorze mois après le retard, notre adhérente reçoit de la part de Alitalia les 400 € légitimement réclamés.
Antenne du Perreux